O'quotidien

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mercredi 28 mai 2014

Les dix styles de management (1)

Il existe de nombreuses façons de déterminer, classer, analyser, etc. les styles de management. J'ai trouvé une classification pas inintéressante ! Aujourd'hui, nous traiterons d'un partie, et plus tard de la suivante.

Selon un document du Groupe E.S.C Chambéry, dix styles de management, définis en fonction de leur degré d'engagement et de coopération, peuvent être présentés : les cinq premiers sont efficaces, les cinq derniers sont inefficaces. Vous l'aurez compris, aujourd'hui on traitrera des cinq styles efficaces.

Les cinq styles efficaces de management sont :
• le style organisateur
• le style participatif
• le style entreprenant
• le style réaliste
• le style maximaliste

Les cinq styles inefficaces de management sont :
• Le style bureaucrate
• Le style paternaliste et démagogue
• Le style technocrate et autocrate
• Le style opportuniste
• Le style utopiste moderniste

Les cinq styles efficaces donc :

1/ Le style organisateur

Le manager organisateur établit des relations hiérarchiques correctes mais sans plus.

Les comportements des subordonnés sous les ordres d'un manager organisateur sont les suivants :
• les subordonnés comprennent bien ce qu'ils ont à faire, savent comment se comporter car la définition des fonctions est claire,
• ils viennent trouver le manager en cas de problème.

Quant au manager organisateur :
• il accepte d'être un peu influencé par ses subordonnés si cela ne remet pas en cause l'organisation actuelle,
• il se permet d'influencer ses subordonnés à l'occasion. Il reste plutôt discret dans l'ensemble, par respect pour l'autre,
• il prévoit, organise, ne laisse pas jouer les influences du hasard,
• il préfère un pouvoir assez dépersonnalisé, des procédures et des règlements prévoient comment on doit et peut exercer le pouvoir, cela permet d'éviter beaucoup d'injustice et d'arbitraire,
• il a un statut officiel qu'il estime lui donne des droits et des devoirs qu'il essaie de remplir avec conscience,
• il trouve que l'accès au pouvoir doit être prévu et organisé, il prend en compte l'ancienneté et les diplômes mais également l'expérience et les capacités.

Et lorsqu'il se trouve face à des conflits, le manager organisateur les traite à partir de procédures de rencontres afin de trouver un accord entre les parties intéressées, et du coup régler le conflit.

2/ Le manager participatif

Il n'établit pas de relations hiérarchiques. Les supérieurs et les subordonnés forment une équipe où tout le monde se sent solidaire des résultats de tous.
Il sait renvoyer l'ascenseur pour permettre à d'autres d'accéder aux postes de commande.

Les comportements des subordonnés sous les ordres d'un manager participatif sont les suivants :
• les subordonnés comprennent la nécessité de coopérer avec leurs supérieurs
• ils savent :
- donner des conseils utiles
- apporter l'aide nécessaire
- maintenir l'esprit de coopération entre tous
• ils parlent librement avec leurs supérieurs de problèmes de travail

Quant au manager participatif :
• il n'a pas peur d'être influencé et il encourage ses subordonnés à excercer sur lui une forte influence
• il sait d'expérience qu'il n'est pas possible d'influencer les autres sans accepter d'être soi-même influencé
• il encourage ses subordonnés à exercer une forte influence sur lui
Le manager participatif a une notion du pouvoir très spécifique. Pour lui, c'est l'art de s'adapter aux hommes et aux situations pour donner des ordres qui correspondent aux capacités et aux statuts.
Il veille toutefois à garder le pouvoir pour ne pas le laisser prendre par un autre qui n'aurait pas la mentalité coopératrice.

Et lorsque le manager participatif se trouve face à des conflits ou désaccords, il les traite par l'analyse des causes liées à la situation plutôt que celles liées au caractère des gens pour permettre une coopération efficace.

3/ Le style entreprenant

Le manager entreprenant estime que son rôle est de diriger chacun des subordonnés pour qu'il obtienne les meilleurs résultats.
Les relations hiérarchique sont claires et basées sur la compétence.

Les comportements des subordonnés sont les suivants :
• les subordonnés ont à coeur de prouver qu'ils sont capables d'assumer leurs responsabilités
• peuvent influencer le manager, mais dans une moindre mesure

Quant au manager entreprenant :
• il aime influer sur le cours des événements
• il influence ses collaborateurs
• il a le goût du pouvoir, de le prendre et de l'exercer sans fausse honte
• il accède au pouvoir à partir de l'obtention de résultats brillants
• il prend le pouvoir surtout pour faire passer ses idées et ses conceptions
• il exerce le pouvoir de façon juste, les ordres donnés sont "nécessaires"

Lorsque le manager entreprenant se trouve parfois face à des conflits ou désaccords, il ne craint pas d'aborder les conflits, il préfère un face à face vigoureux. Chacun peut s'exprimer directement et dire qu'il n'est pas d'accord. C'est lui qui tranchera en définitive.

4/ Le style réaliste

Le manager réaliste établit des relations hiérarchiques courtoises, basées sur la confiance et le respect mutuel.

Les comportements des subordonnés sont les suivants :
• les subordonnés s'enquièrent fréquemment de ce que le manager désire
• ils apportent leurs concours à la réalisation des objectifs communs

Quand au manager réaliste :
• il ne prend jamais de décision importante sans consulter ses collaborateurs
• il n'est pas agressif
• il essaie d'avoir l'influence qu'il peut et laisse chacun avoir l'influence qu'il désire avoir et peut avoir
• il croit au fait que les influences réciproques assurent elles-mêmes l'autorégulation du système
• il choisit parce qu'il est parmi les influents et il est capable de maintenir cette influence
• il estime que l'exercice du pouvoir est à base de réciprocité : le chef donne un ordre mais il apporte, en contrepartie, des facilités pour l'appliquer
• il traite les conflits par une négociation entre les parties intéressées

Et lorsque le manager réaliste se trouve parfois face à des conflits ou désaccords, il pense que la négociation entre les parties intéressées est le meilleur moyen de traiter les conflits.
Il n'est pas mal vu d'exprimer son désaccord, tant que chacun sait garder la retenue nécessaire.
Le manager réaliste laisse les subordonnés régler leurs problèmes entre-eux, une solution naturelle est trouvée et permet de formaliser les relations au minimum.

5/ Le style maximaliste

Le manager maximaliste est une personne qui a eu de bons résultats personnels dans les affaires, mais qui a su en faire obtenir à d'autres.
Il a pensé sa carrière en obtenant des résultats durables plus qu'en cherchant le pouvoir.
Ses responsables hiérarchiques sont des éléments charnières qui permettent de meilleures communications entre tous les membres aussi bien vers le haut que vers le bas que latéralement. Cela permet la coopération de tous pour la réalisation des objectifs.

Le manager maximaliste :
• estime que plus il y aura d'influence réciproque, plus l'organisation aura d'énergie disponible pour accroître l'efficacité générale
• permet les influences hors hiérarchiques, chacun à la possibilité de faire passer son idée
• régule l'ensemble par le système des objectifs
• pense qu'il doit exercer un pouvoir utile
• a accédé au pouvoir par sa force d'expérience

Et lorsque le manager maximaliste se trouve parfois face à des conflits ou désaccords, il pense que ces derniers sont des phénomènes normaux qu'il convient de les utiliser le plus efficacement possible.
Les désaccords doivent s'exprimer ouvertement, car le choc des idées amène souvent des solutions intéressantes.
Pour les conflits, il s'efforce de chercher les causes réelles du conflit pour bien poser le problèmes et définir une solution sérieuse.
C'est tout... pour aujourd'hui.

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